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La reconversion vers les métiers Verts ou verdissants : fantasme ou réalité ?

J’observe depuis des années (y compris avant la crise sanitaire) dans le cadre des accompagnements individuels de transitions professionnels que je réalise, que la recherche de sens et de l’adhésion avec ses valeurs est un facteur essentiel pour beaucoup. « Travailler dans une entreprise plus responsable » ou « avoir un emploi plus responsable » est devenu important voire indispensable. Alors, se reconvertir dans les métiers verts, fantasme ou réalité ?

De nombreuses fois, j’ai alors été témoin des souhaits et aussi des explorations des métiers, du marché de l’emploi, des profils recherchés vers les métiers verts ou verdissants. Des difficultés et déceptions sont apparues. En effet, les profils attendus sont techniques voire très techniques, et demandent des formations professionnelles spécifiques parfois longues.

Le Greenwashing d’il y a quelque temps du côté des candidats comme des entreprises est dépassé.

Aujourd’hui la réalité est différente et les ambitions plus réelles du côté candidat. D’un phénomène de mode, nous voyons maintenant des engagements plus forts, des envies plus réelles, des convictions plus ancrées. Voici mes conseils pour se reconvertir dans un métier à impact aujourd’hui pour l’emploi de demain et l’avenir de notre planète.

métiers verts

Éco-activités, métiers verts ou verdissants : quels constats dans les faits ?

Études actuelles menées par l’APEC et LinkedIn (Rapport sur les compétences vertes et le verdissement de l’économie)

Ces constats nous encouragent à penser que la révolution des emplois et métiers dans le secteur est en marche. Cependant, il est nécessaire pour les personnes qui souhaitent s’y engager de prendre la mesure à la fois :

Il convient également de rappeler que sur le volet de la transition verte et des métiers verts et/ou verdissants, les générations X et Y n’ont pas pu matériellement faire ses choix d’orientation initiaux et ont vu dans les 20 dernières années le monde et le marché de l’emploi considérablement se transformer en perspectives d’emplois, possibilités de formation et évolutions des métiers.

reconversion entreprise verte

Comment se reconvertir dans les métiers verts ?

Dans un premier temps, il faut de la méthode pour favoriser une connaissance des secteurs et métiers qui recrutent et pour pouvoir s’y orienter. J’ invite donc les candidats intéressés par ces métiers, en Bretagne à se rapprocher de l’OEB et de l’Ademe pour une meilleure connaissance du territoire sur les réalités et les projets. Il faut également s’informer auprès des entreprises afin de sonder leurs besoins de talents, des profils et compétences attendus pour pouvoir répondre à l’évolution des métiers, des besoins des entreprises et des enjeux climatiques.

Et comme il sera nécessaire d’acquérir des compétences et connaissances vertes afin d’être employables et légitimes pour occuper ces nouveaux postes, les personnes souhaitant évoluer dans ce secteur doivent envisager de se former. De ce fait, il est également nécessaire :

Ce sont donc des projets à construire dans le temps, en amont et de manière connectée aux besoins du marché de l’emploi et de son besoin.

 

L’attraction suscitée pour s’orienter vers les métiers verts et/ou verdissants est favorisée par la prise de conscience progressive des personnes des enjeux environnementaux combinée à une envie de plus en plus présente de connecter ses choix professionnels à ses valeurs personnelles.

Et il est bien sûr nécessaire que des profils s’engagent sur ces filières et métiers à la fois en orientation initiale et aussi dans le cadre de reconversion professionnelle ou d’évolutions afin de répondre aux besoins des entreprises en matière de recrutement et de compétences attendues à venir.

Le challenge est la rencontre des besoins des entreprises et des candidats répondants à ses besoins. L’enjeu est donc pour les entreprises de continuer de communiquer sur leurs besoins et pour les candidats potentiels de construire leurs projets en ce sens.

Voyons comment les années à venir vont répondre à cet enjeu majeur. J’en suis personnellement particulièrement curieuse.